Sauf surprise, le budget 2020 comprendra un durcissement du dispositif. Les députés ont voté un article du projet de loi de finances prévoyant de baisser de 117 à 110 grammes de CO2 rejetés par km le niveau à partir duquel s’appliquera le malus automobile.
Concrètement, le malus sera de 50 euros pour les véhicules rejetant 110 g/km, et pourra grimper jusqu’à 12.500 euros pour les véhicules dépassant des émissions de CO2 supérieures à 172 g/km.
Cette évolution a été adoptée par la majorité parlementaire après un débat qui a permis de confronter des avis très différents sur le sujet.
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Pour la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, ce dispositif est « vertueux et protecteur pour nos concitoyens ».
Des parlementaires se sont inquiétés d’une pénalisation de certains automobilistes dans les territoires ruraux, qui n’ont pas d’alternative faute de transports en commun. D’autres sont partisans d’incitations positives plutôt que de développer des mesures punitives.