Au total, on a enregistré 3.260 morts sur les routes de France métropolitaine, après deux années sous la barre symbolique des 3.000 décès.
La Sécurité routière se réfère le plus souvent à 2019 plutôt qu’à 2020 et 2021, qui ont été marquées par les limitations de déplacements liées aux confinements.
Parmi les utilisateurs de trottinettes, baptisées engins de déplacements personnels motorisés (Edpm), 34 ont perdu la vie en 2022, contre 10 en 2019 ; de plus, 600 personnes ont été blessées gravement, soit 400 de plus qu’il y a trois ans.
« Avec le développement des mobilités douces, il y a une hausse préoccupante de la mortalité des cyclistes et des utilisateurs d’engins de déplacements personnels motorisés », a déclaré la déléguée interministérielle à la Sécurité routière, Florence Guillaume.
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Le danger de la trottinette est que l’on peut facilement se prendre au jeu et oublier les gestes élémentaires de prudence. Beaucoup n’ont pas conscience du danger, tant qu’ils n’ont pas eu d’accident.
Du coup, certains négligent les équipements de protection, à commencer par le casque. D’autres, circulent sans précaution sur les trottoirs ou brûlent les feux rouges.
S’ils se mettent en danger eux-mêmes, ils peuvent aussi blesser sérieusement les autres. L’an dernier, 484 piétons ont trouvé la mort et 2.000 ont été blessés gravement.
Il faut aussi noter que moins de 50% des tués sur la route sont des occupants de voiture.
Le gouvernement compte augmenter ses efforts à 4 niveaux : la prévention, l’éducation, la perception des risques et l’application de la loi.
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