Pour le CEC, il suffit de quelques minutes pour manipuler le compteur d’un véhicule à l’aide d’un petit boîtier électronique que l’on trouve facilement sur internet.
Ce type de fraude est bien entendu interdit, mais malheureusement il est de plus en plus répandu en Europe, notamment outre-Rhin. Ainsi, à l’échelle européenne, les ventes de véhicules d’occasion avec un compteur kilométrique manipulé représenteraient entre 30% et 50% des ventes transfrontalières.
Le trafic de compteur kilométrique est très répandu en Allemagne, où près d’un véhicule sur trois concerné, ce qui génèrerait un dommage de près de 6 milliards d’euros par an. En France, le problème ne concernait qu’un véhicule sur dix d’après la Fédération internationale automobile.
Réalisée en quelques secondes, cette fraude peut permettre de gagner en moyenne 3.000 euros sur une vente de voiture d’occasion. En pratique, il est techniquement très compliqué de vérifier ou prouver que le compteur kilométrique a été trafiqué par le vendeur.
La prudence s’impose !