Le maintien d’un niveau de soutien significatif reflète un engagement en faveur d’une transition bas-carbone rapide et vers des véhicules moins polluants accessibles à tous les Français.
Depuis le 1er juillet 2025, le bonus automobile est financé par le dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE) via des fiches d’opérations standardisées bonifiées. La bonification est réservée aux voitures particulières électriques les plus vertueuses, c’est-à-dire celles atteignant un seuil minimal au score environnemental, dont la masse est inférieure à 2.400 kg, et dont le prix d’acquisition est inférieur à 47.000 euros hors options.
.
.
Le montant de la prime associée n’est pas fixé par l’État ; il dépend des cours des certificats d’économie d’énergie et des négociations contractuelles entre les différents constructeurs et les obligés. Au vu des cours actuellement observés sur le marché des certificats d’économie des CEE, les aides pour les véhicules électriques pourront atteindre 5.700 € pour les ménages précaires, 4.700 € pour les ménages modestes non précaires et 3.500 € pour les autres ménages. Le surbonus additionnel pour les véhicules dont la batterie est fabriquée en Europe pourrait quant à lui atteindre 1.200 à 2.000 €. Ces montants maximaux sont indicatifs et susceptibles d’évoluer dans les prochains mois en fonction du cours des CEE.
Il faut savoir que la part de marché des véhicules 100% électriques a atteint 24% en octobre 2025, un niveau record. Elle se situait à 16,8% en moyenne sur l’année 2024.
Ce dispositif n’est pas cumulable avec le dispositif du leasing social. La liste des véhicules respectant les critères de production européenne pour bénéficier de cette prime complémentaire est disponible sur le site de l’Ademe.
.



