Ainsi, les sites et applications de guidage vont devoir informer régulièrement les usagers sur l’impact négatif de leurs trajets sur l’environnement et leur santé.
Ils devront aussi proposer des trajets moins polluants et des alternatives à la voiture.
Pour chaque programmation d’un trajet, la plateforme devra donner une estimation de la pollution générée, mais également les quantités de gaz à effet de serre et de polluants de l’air (oxydes d’azote, particules PM10) émis par les différents modes de transport.
Quant aux applications de transport multimodaux, elles devront afficher les « propositions d’itinéraires dont l’impact est le plus faible en termes d’émissions de gaz à effet de serre ».
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Lorsque le trajet comprend un tronçon avec une vitesse maximale autorisée supérieure ou égale à 110 km/h, les opérateurs devront proposer des alternatives permettant une baisse de la vitesse de 20 km/h, et donc moins d’émissions.
De plus, ces applications devront signaler des itinéraires de délestage, évitant l’usage massif de voies secondaires non prévues pour du trafic intensif. Sauf si ces détours permettent de gagner plus de 10% du temps de trajet restant, ou qu’il y a des travaux ou un accident sur la voie principale.
Enfin, à partir du mois de décembre, tous les sites et applications vont devoir diffuser
régulièrement des messages de sensibilisation quand un utilisateur envisage un trajet en voiture. Par exemple, privilégier la marche ou le vélo pour les trajets courts ; ou encore, réduire sa consommation de 20% en roulant à 110 km/h au lieu de 130 sur autoroute.
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