Le texte prévoit cinq programmes d’investissement à commencer par l’entretien et la modernisation des réseaux nationaux routiers, ferroviaires et fluviaux existant.
Sont également prévus : la résorption de la saturation des grands nœuds ferroviaires, afin de doubler la part du transport ferroviaire dans les grands pôles urbains ; le désenclavement routier des villes moyennes et des régions rurales prioritairement par des aménagements des itinéraires existant ; le développement de l’usage des mobilités les moins polluantes et partagées au quotidien ; et le soutien à une politique de transport ambitieuse.
Le Sénat a voté pour que la décision en matière de régulation de la mobilité revienne aux Communauté de communes ou aux Régions : transport public, autopartage, transport de marchandise, service de vélos.
Il est aussi envisagé de permettre aux entreprises de verser un « forfait mobilités durables » (400 euros par an), sans charge, à leurs collaborateurs utilisant le covoiturage ou circulant à vélo. Les sénateurs ont ajouté la possibilité de cumuler ce remboursement avec celui d’une partie de l’abonnement de transports et des frais kilométriques en voiture.
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Les mesures clés : des solutions alternatives à la voiture individuelle sur 100% du territoire ; une augmentation de 40% des investissements pour améliorer les transports du quotidien ; la priorité à la remise en état de nos réseaux routier et ferroviaire ; un plan sans précédent pour développer les transports en commun et désenclaver les territoires
Et aussi : la mobilité des personnes en situation de handicap facilitée ; un accompagnement à la mobilité pour tout demandeur d’emploi ; 100% des informations sur l’offre de mobilité accessibles et la possibilité de faire un trajet porte-à-porte avec un seul titre de transport ; des navettes autonomes en circulation dès l’année 2020.
Et enfin : un forfait mobilité durable ; un plan pour développer le covoiturage ; un plan vélo pour tripler sa part dans les déplacements d’ici 2024 ; un nouveau cadre pour les solutions en libre-service ; le déploiement du véhicule électrique facilité grâce aux bornes de recharge électriques ; le déploiement de zones à faibles émissions pour un air plus respirable ; le permis de conduire moins cher et plus rapide.
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