Le marché automobile français a chuté de 72,2% en mars. Depuis le 17 mars, l’activité est complètement à l’arrêt et la plus grande incertitude règne sur la sortie du confinement.
Les usines automobiles ont été mises à l’arrêt et toute la filière est dans la plus grande inquiétude, comme l’a souligné le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA), qui représente 142.000 entreprises de proximité.
En mars, les livraisons de véhicules se sont effondrées, avec moins de 63.000 voitures particulières neuves immatriculées, contre près de 226.000 sur le même mois de l’an dernier qui comptait pourtant un jour ouvré de plus, selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).
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L’incertitude est totale concernant la sortie du confinement. Quel sera le comportement des particuliers ? On peut craindre qu’ils se mettent dans une position d’attente. Quant aux entreprises, beaucoup seront dans une situation très difficile et le renouvellement du parc automobile ne devrait pas faire partie des priorités.
Au niveau mondial, l’agence de notation Moody’s prévoit une chute de 14% pour l’année. En Europe, elle table sur une baisse de 21%.
Le Mondial de l’auto, qui espérait accueillir 1 million de visiteurs, début octobre à Paris, est d’ores et déjà annulé « dans sa forme actuelle ». Les organisateurs étudient des solutions alternatives autour de « la mobilité innovante » et des relations BtoB, d’entreprise à entreprise.
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