L’opérateur WeProov s’est penché sur cette problématique qui coûte entre 6.000 et 10.000 € par véhicule par an.
« Le fleet management reste l’angle mort économique de nombreuses entreprises. Alors même qu’il représente un part non négligeable des dépenses d’exploitation, qu’il porte des risques quotidiens et engage des responsabilités juridiques, il est rarement traité comme une fonction stratégique. »
WeProov a analysé plusieurs milliers de véhicules. L’étude montre qu’en moyenne les responsables de parcs peuvent réaliser 550 € d’économies par véhicule et par an grâce à une gestion proactive et préventive. La flotte ne doit pas être un centre de coûts subi, elle doit redevenir un actif clé, pilotable et créateur de marge.
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Pénurie de pièces détachées, renchérissement des matières premières, sophistication croissante des automobiles. En cinq ans, les coûts de réparation ont bondi de 26%. Une hausse d’autant plus difficile à absorber qu’un sinistre sur deux (45%) touche l’avant du véhicule, la zone la plus onéreuse à remettre en état et la plus dépendante des composants technologiques.
« Pour les entreprises à forte intensité de voiture, cette dérive frappe un poste déjà critique : la flotte représente entre 30 et 40% des dépenses d’exploitation. Sans optimisation, ce poids pourrait glisser au-delà de 40%, franchir 45% et s’approcher dangereusement des 50% d’ici à 2030 : une véritable bombe à retardement budgétaire » insiste WeProov.
« De 7 à 10% d’économies annuelles sur un coût d’exploitation moyen de 6.000 € à 10.000 € par véhicule (réparations, sinistres, immobilisation, usure, assurance), WeProov agit comme un amortisseur dans une dérive devenue systémique. L’enjeu n’est plus automobile. Il entre dans le compte de résultat des entreprises.» ajoute Alexandre Meyer, cofondateur de WeProov.
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Il est important de mettre en place une gestion de sinistralité, permettant aux responsables de flottes d’obtenir une visibilité continue sur l’état réel du parc, de responsabiliser les conducteurs et de limiter les dommages non constatés, non déclarés ou identifiés trop tard (principaux facteurs des surcoûts les plus difficiles à maîtriser pour les entreprises).
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