Le véhicule autonome et connecté correspond à de multiples opportunités : fournir des services de mobilité plus sûrs et plus adaptés aux besoins de chacun ; générer de nouveaux développements industriels innovants ; permettre à l’Europe de conquérir sa propre souveraineté technologique.
Depuis mai 2018, la stratégie nationale pour le développement des véhicules autonomes vise à faire de ces opportunités des réalités ; à accélérer le développement de ces technologies ; à les intégrer, de façon sûre, dans les services de mobilité, pour les voyageurs et les marchandises.
La nouvelle stratégie nationale veut permettre d’amplifier la dynamique en faveur des services de mobilité routière automatisés, et s’articule autour de trois grandes priorités : nouer des partenariats entre secteurs, filières, acteurs industriels et des services, entreprises des nouvelles technologies et acteurs traditionnels ; ancrer ces nouveaux services dans les territoires ; agir à l’échelle européenne, sur la règlementation des véhicules, sur l’interopérabilité des systèmes de connectivité, et sur le soutien à la recherche et l’innovation.
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La vision de la stratégie 2020 est de faire de la France le lieu privilégié en Europe de déploiement de services de mobilité routière automatisés, entre 2022 et 2025 selon les cas d’usages : dans des environnements de circulation adaptés aux exigences de sécurité ; en répondant aux besoins des territoires pour les différentes mobilités (transport particulier, partagé, public ; passagers et fret).
Dans le secteur automobile, cette stratégie comprend : le déploiement des système d’assistance à la conduite ; le préparation du « niveau 3 » ; des services de mobilité autonome, électrique et partagée dans des domaines d’emploi restreints (expérimentations et pilotes de service entre 2022 et 2025 pour définir le passage à l’échelle)
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Dans le domaine des transports : déploiement de services de mobilité autonome, électrique et partagée en environnement maitrisé dès 2022 sans opérateur à bord pour répondre aux besoins des territoires : développement de services de supervision assurant l’efficacité des services.
Pour la logistique : des solutions de transport de biens sur sites fermés et des solutions de transport automatisé pour la livraison du dernier km en centre-ville supervisés à distance entre 2022 et 2024
Mais aussi : le covoiturages et les transports automatisés coopérant avec l’infrastructure.
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