Ainsi, ce sont des milliers de vies qui sont bouleversées chaque année à la suite d’un accident de la circulation. Ce sont des milliers de personnes qui gardent des séquelles, parfois très lourdes, pour le reste de leur existence.
En 2017, selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 3.693 personnes ont perdu la vie sur les routes, soit 45 de moins qu’en 2016 (-1,2%). En revanche, les accidents corporels, les personnes blessées et les hospitalisations à la suite d’un accident de la route, sont en hausse.
74.066 personnes ont été blessées en 2017, soit 1.421 de plus qu’en 2016 (+2%) ; le nombre d’accidents corporels est de 58.894 contre 57.522 en 2016, soit 1.372 accidents de plus (+2,4%) ; 27 674 personnes ont été hospitalisées plus de 24 heures contre 27.187 en 2016, soit 487 de plus (+1,8%).
Au-delà des chiffres, il faut savoir que les femmes et les hommes ainsi touchés dans leur chair mettent parfois des années avant de retrouver une vie normale, quand ils ne souffrent pas de handicap définitifs.
Certains doivent réapprendre à vivre différemment, et doivent savoir affronter des regards qui font mal. D’autres doivent faire face à des séquelles invisibles, psychiques.
Les familles des victimes doivent également surmonter des épreuves terribles.
Ces milliers de drames permettent de mesurer les dangers de la route et doivent inciter à la prudence et à la vigilance. Cela d’autant plus que les accidents sont souvent dus à des moments d’inattention et qu’ils auraient pu être évités.
Rappelons qua la cause principale des accidents mortels reste la vitesse (31%), devant l’alcool (19%) et le non respect de priorité (13%).