Il souligne notamment que 2 véhicules sur 10 ont fait l’objet d’un rejet, par les 6.500 centres agréés, pour une défaillance majeure. Tandis que l’âge moyen de l’ensemble des véhicules légers contrôlés est en hausse : 12,3 ans contre 12 ans en 2019.
Il faut rappeler que le mauvais état du véhicule est un facteur d’accident important. D’après l’Observatoire national de la sécurité routière, en 2019, 1.669 accidents corporels concernaient des véhicules présentant une défaillance technique visible : pneumatiques, éclairage, défectuosité mécanique, etc. Dans ces accidents, 160 personnes ont été tuées et 2.185 blessées.
Lors d’un contrôle technique, 13 fonctions principales sont vérifiées, avec 149 points de contrôle pouvant conduire à 652 défauts dits « défaillances ». 488 défaillances entraînent une contre-visite et se répartissent en 359 défaillances majeures et 129 critiques avec des conséquences différentes
En 2020, sur 20.394.196 contrôles techniques, 21,21% ont été déclarés non-conformes et soumis à une contre-visite. Soit, plus de 4,3 millions de véhicules. 20,35% présentés des défaillances majeures et 0,86% des défaillances critiques.
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La principale défaillance, entraînant une contre-visite, concerne la fonction essieux, roues, pneus, suspension pour 10,79 % des contrôles avec surtout des pneumatiques sérieusement endommagés, entaillés ou montés de manière inadaptée.
Vient ensuite, la fonction feux, dispositifs réfléchissants et équipements électriques (9,99% des contrôles), avec en premier un mauvais réglage des feux de croisement. En 3e position, la fonction nuisances (7,82%) révèle des problèmes au niveau du dépassement des niveaux réglementaires pour la pollution.
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