Elle se rend compte que la réduction drastique des émissions de particules à l’échappement ne solutionne pas toutes les problématiques d’environnement et de pollution.
Il faut savoir que les sources d’émissions autres que les gaz d’échappement représentent à présent environ 80% des émissions de particules provenant de l’usage des véhicules, selon l’UNECE, la Commission économique pour l’Europe des Nations-Unies.
Ces émissions proviennent notamment de l’usure de la route, des pneus et des freins. A chaque freinage, le frottement du disque et des plaquettes génère une abrasion avec des particules fines qui se diffusent dans l’air. Pour un véhicule léger, cela provoque l’émission d’environ 20 mg de particules fines au kilomètre, soit 4 fois plus qu’un moteur aux normes actuelles, selon l’Agence fédérale de l’environnement.
Bien entendu, ces émissions ne proviennent pas seulement des voitures. Elles concernent largement les trains et métros.
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La Commission économique pour l’Europe des Nations-Unies a donc adopté un règlement pour mesurer ces émissions dans des conditions de laboratoire, reproductibles. Du coup, des plafonds pour ces émissions ont déjà été fixés par plusieurs pays.
Quant à l’Union européenne, elle compte ajouter ce règlement à la prochaine norme Euro 7, en préparation. Elle veut aussi inciter les constructeurs à changer les matériaux utilisés pour les plaquettes de freins, afin de réduire les émissions de particules fines.
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