L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a annoncé une baisse du nombre de personnes décédées sur les routes en septembre 2019 : 313 morts, 9 de moins que l’année dernière, -2,8%.
Un résultat positif, même si « la mortalité routière du troisième trimestre 2019 est en hausse par rapport à celle de l’année 2018 : 931 personnes seraient décédées contre 896 en 2018 soit 35 personnes tuées de plus (+4 %). Cette hausse concerne principalement les automobilistes (28 tués de plus), les piétons (9 tués de plus) et les jeunes de 18-24 ans (26 tués de plus) ».
En baisse également le nombre d’accidents corporels en septembre : 5.169 contre 5.370 en septembre 2018, soit 201 accidents corporels de moins (-3,7%). A la suite de ces accidents, ce sont pas moins de 6.390 personnes qui ont été blessées le mois dernier. C’est un chiffre vertigineux qui doit, plus que jamais, nous inviter à la prudence.
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En 2018, on a ainsi enregistré en France un total de 58.352 accidents corporels avec 73.253 blessés. Un chiffre impressionnant, puisque c’est pratiquement autant que l’ensemble de la population paloise (77.251 habitants au dernier recensement). Chaque année, c’est donc l’équivalent d’une ville comme Pau qui est concernée par un accident avec blessure !
Quant on sait que près de 40% de ces blessés ont dû être hospitalisés et conserveront des séquelles, parfois très graves, on mesure toute l’ampleur des drames qui se jouent sur les routes.
D’où l’importance de mener des actions de sensibilisation pour que chacun soit plus vigilant sur tout ce qui concerne les principales causes d’accident : la vitesse, l’alcool et la drogue, la fatigue, l’inattention, l’utilisation d’un smartphone au volant, etc. Une vigilance d’autant plus indispensable que la majorité des accidents se produit sur des trajets habituels. Par exemple, entre le domicile et le lieu de travail.