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Véhicule électrique : un long chemin pour convaincre

CSA a interrogé plus de 10.000 Français, dans le cadre de son Baromètre annuel sur les Zones à faibles émissions mobilité.

 

Le déploiement de ces ZFE-m, annoncé pour 2024, contraint les automobilistes à reconsidérer, plus rapidement qu’entériné par l’UE (2035), l’abandon de leur véhicule thermique.

 


2/3 des Français (67%) ont intégré l’information selon laquelle les véhicules thermiques ne seront plus disponibles en vente neuf d’ici 2035. Dans ce contexte, la moitié de nos compatriotes se déclare favorable aux véhicules électriques (51%). Les personnes impactées par les ZFE se montrent favorables aux véhicules électriques dans les mêmes proportions (52%).

A noter que les Français non motorisés, les détenteurs actuels de Crit’Air 0 (ayant donc déjà sauté le pas) et les promoteurs des ZFE soutiennent largement ce changement de motorisation. Mais quand on demande à l’ensemble des conducteurs, seuls 6% des véhicules devraient être remplacés par de l’électrique (et c’est encore moins pour les véhicules impactés par les ZFE avec un taux de 5%).

Par ailleurs, moins d’1 Français sur 2 (45%) pense que les véhicules électriques sont la solution d’avenir de la mobilité que ce soit pour les véhicules individuels ou les transports publics.

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Parmi les principaux freins exprimés par les personnes interrogées dans le cadre de cet Observatoire, le manque d’autonomie arrive en tête (56%), suivi d’un prix à l’achat plus élevé (49%). Toutefois, plus d’un tiers des Français (39%) estime, à tort ou à raison, que la recharge de batterie dans l’espace public pourrait s’avérer moins onéreuse que le plein d’essence. S’ajoutent à ces réticences, les controverses écologiques (fabrication et recyclage des batteries) ainsi que des craintes quant à la pénurie d’électricité et la hausse des prix de l’énergie.

Toutefois, 56% des Français (qu’ils possèdent ou non un véhicule électrique) déclarent qu’ils pourraient avoir facilement accès à une borne dans le cadre de leurs déplacements du quotidien. Mais attention de ne pas laisser sur le bord de la route les zones rurales où ce taux d’accès déclaré baisse à 45%.

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