Il est important de rappeler que la consommation excessive d’alcool a des effets directs sur le comportement du conducteur qui sont souvent masqués par une sorte d’euphorie.
A partir de 0,5 g/l les risques sont réels : le champ visuel est rétréci ; la perception du relief, de la profondeur et des distances est modifiée ; la sensibilité à l’éblouissement est plus importante ; la vigilance et la résistance à la fatigue diminuent ; la coordination des mouvements est perturbée ; l’effet désinhibant de l’alcool amène le conducteur à sous-évaluer les risques et à surestimer ses capacités.
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Quels sont les risques ?
L’alcool est donc l’une des premières causes de mortalité sur la route : sa consommation excessive est responsable de 30% de la mortalité routière ; le risque d’être responsable d’un accident mortel est multiplié par 17,8 chez les conducteurs alcoolisés ;
Les accidents impliquant de l’alcool sont plus graves que les autres : le nombre de personnes tuées pour 100 blessés hospitalisés est de 23 pour les accidents avec alcool contre 10 pour les accidents sans alcool.
Même à petite dose, l’alcool agit directement sur le cerveau. Raison de plus pour ne pas ignorer ses effets.
Pour rappel, en France, il est interdit de conduire avec un taux d’alcool dans le sang supérieur à 0,5 g/l.
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Conseils pour éviter la prise de risques…
Il est essentiel d’organiser son retour de soirée à l’avance, si l’on sait que l’on aura l’occasion de boire de l’alcool, au-delà des quantités tolérées.
Faites en sorte que votre nuit ne se termine pas tragiquement. Avant de partir, demandez-vous comment vous allez rentrer et, si vous ne pouvez pas rester dormir chez un ami.
Pensez aussi à désigner Sam, votre capitaine de soirée : celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas ! Sam, c’est celui qui décide de ne pas boire d’alcool avant de sortir et pendant la soirée. Il sait qu’il doit ramener les autres après la fête ; être Sam, c’est faire un choix, s’assurer que tous ses amis rentrent chez eux sains et saufs ; Sam, ce n’est jamais le même.
Désigner un conducteur qui ne boit pas reste l’une des meilleures solutions pour être certains de rentrer en toute sécurité. Sinon, avant de reprendre le volant, mesurez votre taux d’alcoolémie avec un éthylotest : soufflez, vous saurez.
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Si vous dépassez la limite autorisée, fixée à 0,5 g/l ou 0,2 g/l si vous êtes détenteur d’un permis probatoire, attendez sur place que votre taux se réduise. Avant de partir, testez-vous encore.
Attention : n’utilisez que les éthylotests portant la mention « NF ». Vérifiez la date de validité et lisez attentivement la notice avant utilisation.
Même si vous savez comment rentrer en toute sécurité, n’oubliez pas de rester vigilant et attentif aux autres : ne laissez pas un ami qui a bu reprendre le volant ; refusez de monter dans un véhicule dont le conducteur n’est pas en état de conduire.
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