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Pièces d’occasion, attention aux arnaques !

Réparer une voiture coûte de plus en plus cher et le trafic de pièces détachées s’accélère. Comment éviter les mauvaises surprises ?

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Les raisons : l’inflation, le coût du travail mais aussi, la nécessité pour les garages de réaliser de nouveaux investissements pour s’adapter à l’entretien des véhicules électriques.

Dans ce contexte, 7 Français sur 10 reconnaissent négliger l’entretien de leur véhicule chaque année selon une récente étude réalisée par Opinion Way pour Aramis Auto. Avec des coûts de réparation qui peuvent être exorbitants selon les pièces, les automobilistes cherchent des solutions moins coûteuses pour remettre en état leur véhicule et optent de plus en plus pour l’achat de pièces détachées d’occasion.

Site internet, plateforme de revente, ou occasion, comment faire le bon choix ? Ovoko, la plateforme européenne spécialisée dans les pièces détachées automobiles d’occasion, partage ses conseils pour protéger les consommateurs des arnaques et les aider à identifier les vraies bonnes affaires.

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Dans le cadre de la réparation d’un véhicule, il est possible de s’adresser à un professionnel ou dans certains cas, de le réaliser soi-même. Dans les deux cas, l’achat de pièces automobiles d’occasion est de plus en plus prisé. Par exemple, depuis le 1er janvier 2017, les professionnels de l’entretien et de la réparation de véhicules automobiles ont l’obligation de proposer, pour certaines catégories de pièces de rechange, deux devis : l’un avec des pièces neuves, l’autre avec des pièces détachées d’occasion.

Les pièces d’occasion automobile peuvent se trouver dans de nombreux endroits : garagiste, casse automobile, plateforme dédiée ou encore avec une annonce de revente par un particulier. Bien que les prix soient plus avantageux, la recherche peut s’avérer laborieuse : il existe sur le marché des démonteurs peu scrupuleux qui peuvent vendre des pièces de mauvaise qualité, sans garantie et sans possibilité de retour et de remboursement.

Actuellement, les plus grandes arnaques se trouvent sur Internet, et notamment sur les réseaux sociaux ou les portails publicitaires ciblés. Dans le cas d’un achat non protégé, ni les réseaux sociaux, ni les portails publicitaires ne sont responsables de leur contenu, et donc ne permettent pas à un consommateur de faire une réclamation si l’achat n’est pas conforme à l’annonce.

Il est donc essentiel dans cette quête de s’appuyer sur des solutions sécurisées en privilégiant par exemple des plateformes en ligne et certifiées offrant de nombreuses garanties, et des entreprises de casse officielles travaillant au sein de la plateforme. Plus fiables que les paiements en espèces, ces plateformes ont également l’avantage d’offrir des paiements officiels qui donnent au consommateur plus de confiance, de sérénité et de traçabilité dans la transaction.

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Trouver une bonne pièce d’occasion ne dépend pas seulement de l’endroit où elle est achetée. En effet, les pièces d’occasion peuvent être vendues par un garage illégal ou par une casse autorisée disposant de tous les permis nécessaires et être de mauvaise qualité.

Pour identifier les revendeurs de confiance, il est bon de contrôler qu’elles proposent généralement plusieurs pièces alternatives, donnent des conseils sur l’entretien du véhicule et proposent une garantie liée à l’achat.

Dans le cas d’un achat sur une plateforme de revente de pièces détachées, il est important de s’informer avant l’achat sur le processus de sélection des casses, est-ce qu’elles sont agréées par exemple ? Quelles sont les conditions d’achat proposées par la plateforme (garantie, garantie de remboursement, retour possible de la pièce, etc.) Existe-t-il des avis ou des évaluations d’un vendeur spécifique sur la plateforme ? Le vendeur dispose-t-il d’un bon choix de pièces pour le même véhicule ? Et d’une manière générale, s’agit-il d’une entreprise réelle avec un emplacement réel ou est-ce fictif ?

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Enfin, avec l’expansion de la vente de pièces détachées d’occasion, et notamment dans le but de favoriser le développement de l’économie circulaire, l’État a fait évoluer la législation sur le sujet. Aujourd’hui, la loi française propose une protection supplémentaire aux acheteurs puisque les pièces d’occasion ou recyclées bénéficient de la garantie légale de conformité d’une durée de deux ans, mais avec un régime moins favorable que pour les pièces neuves car un défaut sera présumé présent au moment de l’achat s’il est découvert dans les 6 mois qui suivent. Par ailleurs, désormais les assureurs auto sont encouragés à valoriser le recours aux pièces recyclées, mais les pratiques sont hétérogènes.

Certains contrats d’assurance prennent en charge les réparations avec des pièces de réemploi portant sur la carrosserie et pour un véhicule de plus de cinq ans, tandis que d’autres font bénéficier de remises de prix sur l’achat de pièces d’occasion dans un réseau de professionnels agréés (recycleurs et réparateurs).

En résumé, l’achat de pièces automobiles détachées d’occasion permet aux acheteurs de mieux contrôler leur budget de réparation, et dans certains cas de gagner du temps par rapport à l’achat d’une pièce neuve. Afin de limiter les arnaques, ou l’achat de pièces de mauvaise qualité, il est important de bien s’informer sur la pièce à acheter, choisir le bon revendeur en fonction des garanties qu’il propose et connaître ses droits en cas de problème.

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