L’enjeu est d’optimiser l’usage des voitures en ville pour améliorer la circulation mais aussi pour diminuer l’empreinte écologique des déplacements.
Cette initiative vient compléter la mise en place de l’application de covoiturage Karos permettant aux passagers de voyager gratuitement, grâce à la Communauté d’agglomération Pays Basque qui prend en charge le coût revenant au passager.
Outre le vélo, la trottinette, les transports en commun et donc le covoiturage, un nouvel acteur fait son entrée dans la course à la mobilité durable : AuPa, signifiant l’AUto-PArtage. Cette société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), créée en décembre dernier, compte parmi ses sociétaires des entreprises comme Sokoa, Enargia ou encore le COL (Comité Ouvrier du Logement). L’avantage ? Tout le monde peut devenir sociétaire de Aupa et ainsi à contribuer à un monde meilleur.
Ce type d’offre n’existant pas au Pays Basque, c’est Aupa qui s’est décidé à la lancer sous l’impulsion de Marion Pichery, présidente d’Aupa et Emeline Robillard, sa directrice générale. Ce nouveau service a pour objectif de contribuer à réduire la place de la voiture dans la ville et ainsi, par déclinaison, accélérer la transition écologique du territoire tout en permettant aux usagers de faire des économies.
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Dans l’autopartage, c’est gagnant-gagnant. D’une part pour les communes qui voient le flux de véhicules se réduire, mais aussi pour l’utilisateur qui n’a plus à se soucier de l’entretien de sa voiture et surtout de la problématique du stationnement. En effet, il faut se rendre compte qu’un véhicule en autopartage équivaut à remplacer entre cinq et huit voitures de particuliers. Le manque de places de stationnement en ville peut rapidement être résolu de cette manière.
Certes, l’autopartage n’est pas la solution miracle non plus. Les personnes qui se rendent à leur travail matin et soir ne peuvent pas adopter ce moyen de transport. Cependant, tous les autres automobilistes occasionnels représentent tout de même un effectif non négligeable.
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Six véhicules ont donc été mis en service sur le BAB : à la gare et à la mairie de Bayonne, sur les allées Boufflers, à la mairie d’Anglet, aux allées Montory, à la gare et au centre-ville de Biarritz.
Aupa est déjà en quête de partenariats afin de développer le concept pour certaines entreprises ou encore avec les bailleurs sociaux.
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Il faut savoir qu’une voiture personnelle coûte en moyenne 6.000 euros par an. Ainsi, si vous parcourez moins de 10.000 km par an, l’alternative Aupa vous reviendra moins chère. Avec un tarif de 2,50 euros de l’heure auquel vous ajoutez un tarif au kilomètre, le calcul est vite fait, sachant que vous n’avez pas à vous occuper de l’assurance ni de l’entretien et que le carburant est compris dans le prix.
Aupa fait partie du réseau Citiz, l’un des pionniers de l’autopartage. Présent dans 200 villes en France, il êrmet d’avoir accès à une flotte de 2.000 véhicules sur le territoire national.
Informations sur le site d’Aupa
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