Les campagnes de sensibilisation à la sécurité routière, mais aussi le progrès des équipements et technologies utilisées pour les véhicules ont fait régulièrement baisser le nombre de morts sur les routes (3.448 en 2018). Mais côté comportements, sur certains points les choses ne se sont pas améliorées, voire ont empiré ces dernières années.
Comme le montre une étude récente, en 2006, seuls 22% des conducteurs français utilisaient le téléphone au volant contre 46% maintenant. Il faut dire qu’aujourd’hui presque tout le monde a son smartphone en main, et qu’il sert même de GPS avec tous les dangers que cela comporte.
Autre comportement dangereux qui s’est aggravé : de plus en plus de conducteurs ne s’arrêtent pas après deux heures de conduite pour faire une pause indispensable ôur éviter les dangers de la somnolence. En 2004, ils étaient 24% à conduire 4 ou 5 heures sans s’arrêter ; désormais, ils sont 34% dans ce cas.
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D’autres pratiques à risque restent au même niveau : passage au feu orange (71% des sondés), franchissement de ligne blanche pour doubler (19%), oubli du clignotant pour changer de direction (41%), dépassement par la droite sur l’autoroute (22%).
Cette difficulté à faire évoluer les comportements illustre à quel point toutes les actions de sensibilisation des personnes sont utiles, d’autant plus si elles sont menées régulièrement. C’est ce qu’ont bien compris les entreprises participant à la démarche « Entreprises Engagées » sur le 64.
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