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Le moteur hybride a le vent en poupe

Selon le Baromètre énergies de L’Argus, ces véhicules rassemblent 31% des intentions d’achat des Français. C’est un record !

 

« Si l’Europe a voté au mois d’octobre l’interdiction des véhicules neufs thermiques à partir de 2035, les automobilistes voient ce grand saut dans le 100 % électrique d’un autre œil ».

 


Dans ce Baromètre énergies de L’Argu, les véhicules à batterie ne séduisent que 18% des intentions d’achat (+ 1% par rapport à 2021) malgré les subventions.

« Outre le problème de l’autonomie (72%) et les contraintes de la recharge (68 %), les répondants ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de la production électrique (risques de coupure) et du prix du kilowattheure, en lien avec le conflit russo-ukrainien. Contrairement aux idées reçues, les intentions d’achat sont plus fortes dans les zones rurales (23 %) que dans les grandes métropoles (14%). L’installation d’une recharge à domicile reste un frein dans ces dernières ».

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C’est donc l’hybride qui arrive en tête avec près d’un tiers qui envisagent d’acheter ce type de véhicule. « Cette motorisation, démocratisée par Toyota, est considérée comme un bon compromis car elle présente moins de contraintes que l’électrique et s’avère surtout moins onéreuse que les hybrides rechargeables. Un plébiscite qui se confirme chez les petits rouleurs (– 10 000 km/an) avec 38% des intentions d’achat (+ 7 points vs 2021) ».

Cette tendance a convaincu d’autres constructeurs de se lancer dans le « full hybrid ». Après Renault, Ford, Hyundai, Kia, Nissan, Suzuki… c’est au tour de Dacia d’accélérer avec la sortie du Jogger Hybrid, prévue en février prochain. « La réduction des émissions de CO2, imposée chaque année par l’Europe, rendra l’hybride incontournable » précise L’Argus.

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« Alors qu’il n’a jamais été aussi peu polluant (norme Euro 6d-Full), le diesel continue sa dégringolade avec 13% des intentions d’achat en neuf (– 8 points vs 2021). Le prix élevé à la pompe, l’élargissement des ZFE, voire le risque d’interdiction dans les centres-ville, expliquent que les automobilistes lui tournent le dos. Le bilan est encore pire sur le marché de l’occasion, puisque les intentions d’achat sont tombées de 39 % en 2019 à 19 % en 2022 (– 11 points vs 2021). Cela profite à l’hybride (28 %, + 8 points vs 2021), qui se positionne derrière l’essence (38 %, = vs 2021) ».

Informations sur le site internet de L’Argus
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