L’organisation professionnelle tire le signal d’alarme face à la faiblesse du marché automobile en France depuis le mois de juin, avec une accentuation de l’impact du ralentissement des commandes et des retards de livraison avec la pénurie de semi-conducteurs.
C’est Stellantis, regroupant PSA (Peugeot, Citroën, DS et Opel) et FCA (Fiat, Jeep, Alfa Romeo…) qui a gardé la part de marché la plus importante en octobre, avec 34,5% des véhicules particuliers (40.852 unités), malgré une baisse de 4 points de part de marché avec des immatriculations baisse de 37,6% en un an.
De son côté, le groupe Renault arrive en 2e position avec 25,6% de part de marché en octobre (30.406 unités) et une chute de 28,7% en un an. C’est Dacia qui permet de limiter un peu la casse (9.800 véhicules, +2,78%)
En 3e position, le groupe allemand Volkswagen subit encore plus fortement les conséquences de cette période difficile, avec une part de marché qui tombe à 10,68%, soit une baisse de 40,3% en un an.
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Sur 10 mois, le marché français total est en légère hausse (+3,08%), avec 1,379 million de voitures neuves immatriculées. Il faut noter la part de marché de plus en plus faible des véhicules diesel (21,7 %, -9,4% en un an), alors que celle des hybrides progresse (25,4%, +12%) ainsi que celle des véhicules électriques (8,9%, +2,9%).
Les berlines sont passées sous la barre des 50% du marché (49%, -1%), tandis que les SUV et les tout-terrain sont à la hausse (43%, +4%).
Quant au marché de l’occasion, il reste à un niveau très élevé avec plus de 5 millions de ventes en 10 mois (+9,6%), même s’il a subi un coup d’arrêt en octobre (-13,3 %).
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