Cet organisme souligne que cette évolution permettra de sauver chaque année plus d’1,2 million de vies et d’économiser plus de 2 400 milliards de dollars.
Cela fait près d’un siècle que les premiers avertissements ont été émis aux Etats-Unis sur les effets toxiques de l’essence au plomb, avec le décès de plusieurs personnes dans une raffinerie. Malgré cela, jusqu’aux années 1970, presque toute l’essence vendue dans le monde contenait du plomb.
Quand le PNUE a lancé sa campagne en 2002, plusieurs grandes puissances, comme les Etats-Unis, la Chine et l’Inde, avaient déjà cessé d’utiliser ce carburant. Mais il était resté largement utilisé dans les pays à faible revenu.
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Pour Greenpeace, il s’agit de « la fin d’une ère toxique » et « cela montre que si nous pouvons éliminer progressivement l’un des combustibles polluants les plus dangereux du XXe siècle, nous pouvons éliminer absolument tous les combustibles fossiles ».