Si 55 % ont dû changer leurs plans du fait de l’inflation, seuls 11 % déclarent avoir l’intention de privilégier d’autres modes de transport que la voiture.
Après son enquête sur « La vie sans voiture, mission impossible ? », qui révélait que pour 90% des Français, la vie sans voiture serait compliquée, Roole propose avec Ipsos, une nouvelle étude sur la route des vacances des Français. Celle que l’on prend une fois par an, qui nous fait traverser la France, du Nord au Sud pour certains, d’Est en Ouest pour d’autres. Celle en tous cas qui nous emmène sur les lieux de vacances. Si ce moment a toujours constitué une pierre milliaire de la vie des Français, il en revêt cette année plus que jamais, un rôle essentiel d’évasion.
L’inflation, et notamment la hausse des prix des carburants, aura-t-elle un impact sur leur mode de transport ? Quel choix de mobilité vont-ils choisir et pourquoi ? Quelles sont les destinations plébiscitées pour cet été ? La route des vacances est-elle source de stress ou de plaisir ? Quels sont les comportements inavouables des Français sur la route ? Seniors vs millennials, vraiment si différents ?
55% des vacanciers comptent changer leurs plans initiaux du fait de l’actuelle augmentation des prix, notamment ceux disposant des plus bas revenus (65%) et les plus jeunes (62% des 18-34 ans) ; 25% d’entre eux partiront moins loin que prévu et 19% moins longtemps.
65% des vacanciers partiront en voiture personnelle, 24% en transports collectifs (train, bus/car, covoiturage), 20% en avion (en incluant pour certains plusieurs modes de transports). 53% des automobilistes plébiscitent la voiture pour sa praticité, 40% pour son confort et 26% pour sa rapidité.
Une fois sur place, 76% comptent utiliser une voiture, même si 61% vont également faire des trajets à pied et 19% ont prévu de faire du vélo.
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76% préfèrent que le trajet soit planifié avant de partir. Pour 77%, le trajet, c’est déjà un peu les vacances, et prendre son temps lors de ce trajet sera de mise pour 65% des vacanciers.
Pour 48% des automobilistes, conduire est une source de plaisir, mais pour 30 %, préparer la voiture (pneus, niveaux, RDV garagiste etc.) est une source de stress.
« L’enquête montre combien la voiture démocratise l’accès aux vacances. À l’heure où plus de 84% des ménages français possèdent une voiture (INSEE, 2019), cette dernière reste largement utilisée par les vacanciers. Si les vacances riment de prime abord avec le temps retrouvé, l’enquête évoque tour à tour une organisation millimétrée, où l’on ne perd pas de temps (à rebours de l’idée que les repères du quotidien seraient dilués pendant les vacances) et une envie de prendre son temps – mais pas n’importe comment ! Le départ en vacances nécessite des préparatifs que les Français confirment apprécier. Préparer, c’est déjà partir un peu. Et, de façon étonnante, le trajet des vacances n’est pas considéré comme une perte de temps ni un moment creux : pour 77 % des vacanciers, le trajet, c’est déjà les vacances, une raison de plus pour y consacrer du temps et de l’attention ! » souligne Yoann Demoli, sociologue de l’automobile.
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