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Le vélo-cargo solution d’avenir

Solutrans, le salon phare du véhicule industriel et urbain, est le grand rendez-vous des déplacements plus verts

 

Dans les villes, la livraison du dernier mètre est une vraie problématique que les professionnels du transport se doivent de prendre en compte.


Face à toutes les nouvelles contraintes, qui impactent le transport et la livraison, notamment en ville, le secteur du véhicule industriel et urbain doit se réorganiser. A cette fin, les professionnels de la filière sont de plus en plus nombreux à plébisciter des modes de livraison alternatifs, comme le vélo-cargo.

Le vélo-cargo à assistance électrique (VCAE) est équipé d’une caisse permettant de transporter des charges ayant des volumes variables. Il est décliné en différentes catégories : le bi porteur (2 roues) pensé pour porter la charge sur un plateau situé entre la colonne de direction et la roue avant ; le triporteur classique ou pendulaire (3 roues) avec benne à l’avant ; le long tail (rallongé) avec porte bagages pour deux enfants ou charges volumineuses ; le vélo-cargo à plateau avant, avec espace de chargement au-dessus de la roue avant.

La capacité d’un vélo-cargo électrique varie en fonction du modèle et la marque du vélo. Cependant, la plupart des vélos-cargos électriques peut transporter jusqu’à 250 kg de marchandises. Certains modèles plus grands et plus robustes peuvent aller même jusqu’à 400 kg voir au-delà.

L’industrie du vélo-cargo connaît une croissance significative et de nombreuses entreprises et artisans s’y intéressent désormais. Outre sa fonctionnalité, sa modularité et les charges conséquentes qu’il peut embarquer, il se faufile partout en ville et se gare aisément. Un argument de poids pour les transporteurs qui ne peuvent plus accéder aux centres urbains.
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Autre argument plaidant en faveur de l’utilisation du vélo-cargo : les émissions d’un vélo électrique seraient limitées à 22 grammes de CO2/km (incluant la production de la batterie), là où les rejets d’une automobile ou d’un VUL sont en moyenne 10 fois supérieurs. Les professionnels peuvent également bénéficier d’une aide à l’achat dont le montant du bonus est égal à 40% du prix d’acquisition, dans la limite de 2 000 €.

Le marché du vélo-cargo est en croissance, même s’il est encore loin de nos voisins européens. L’Allemagne, par exemple, a enregistré plus de 160.000 vélos-cargos vendus en 2022, contre environ 70.000 en France, particuliers et professionnels confondus, dont 22 % sont fabriqués en France.

Toutes les conditions sont réunies pour que la pratique du vélo-cargo s’accentue en France. Concernant la circulation, les réglementations urbaines évoluent et la plupart des municipalités s’efforcent d’améliorer la cohabitation entre les différents types de véhicules.

Artisans, restaurateurs, prestataires de services ou agents municipaux… sont donc de plus en plus nombreux à se déplacer en vélo-cargo pour assurer des livraisons en centre-ville, jusqu’à 1,6 fois plus rapides qu’en camionnette de taille standard.

Maillon essentiel de la chaîne logistique, le dernier kilomètre et même le dernier mètre, sont de véritables défis pour les entreprises. Facteurs de coûts, ils représenteraient 5 % du chiffre d’affaires des entreprises et jusqu’à 26 % pour le secteur du e-commerce. A la question du coût, s’ajoutent celles de la difficulté du trafic en ville et de la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre, notamment dans le cadre des ZFE. Sur ce dernier point, la livraison du dernier kilomètre contribue, à l’échelle nationale, à 25% des émissions de gaz à effet de serre et occupe 30% de la voirie.

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