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Quand sécurité routière rime avec performance

Un colloque national, avec Jean Todt comme grand témoin, a mis en évidence à quel point il est de l’intérêt des entreprises de mieux prendre en compte ce risque…

 

Ce n’est pas un hasard, si cette réunion se tenait à Bercy, ce lundi, dans l’immense paquebot du Ministère de l’Economie et des Finances. De nombreux représentants des grands groupes français avaient répondu à l’invitation du délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe.

 


En ouverture, ce dernier a rappelé l’enjeu : la route est à l’origine de 50% des accidents professionnels ; elle est la première cause d’accident mortel au travail responsable de 22.000 accidents provoquant de très nombreux drames humains mais aussi faisant « perdre » près de 6 millions de journées de travail chaque année.

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La fierté d’être dans une entreprise responsable…

Emmanuel Barbe a lancé un nouvel appel pour que les grands groupes, mais aussi les PME et TPE, rejoignent la démarche « entreprises engagées », en insistant sur la fierté pour les collaborateurs d’appartenir à une organisation publique ou privée qui s’inscrit dans une démarche de RSE (responsabilité sociale et sociétale de l’entreprise), dont fait partie pleinement la prévention du risque routier.

Mais le but de la journée était de démontrer que la prise en compte de ce risque routier était, en plus de sauver des vies et d’éviter des drames humains, un véritable levier de performance. « S’attaquer au risque routier professionnel est incroyablement rentable » a insisté Emmanuel Barbe.

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C’est aussi l’avis de Jean Todt, président de la Fédération Internationale de l’Automobile et envoyé spécial pour la sécurité routière du secrétaire général des Nations unies. Pour l’ancien patron de Ferrari, « préserver et sauver des vies est un sujet essentiel et crucial. J’invite toutes les entreprises à s’engager ».

« Mettre la sécurité routière au deuxième plan est à la fois inacceptable et anti économique. Prendre en compte ce risque et contribuer à faire évoluer les comportements des collaborateurs sur la route va de pair avec la volonté de performance et d’excellence de l’entreprise ».

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De nombreux débats…

La journée a permis d’aborder de nombreux thèmes, à commencer par « Conduite(s) et art du management » montrant à quel point il est important pour le chef d’entreprises de prendre en compte le risque routier pour optimiser la mobilisation de ses collaborateurs et donner du sens à son management.

Il a été aussi question de plan de prévention du risque routier, incluant de la sensibilisation, de l’information mais aussi de la formation.
« Si conduire est un acte professionnel, bien conduire est une compétence professionnelle qui s’apprend. De nombreuses entreprises l’ont compris et mettent en place des plans ambitieux de formation. Autant à destination des personnels « roulants » que des salariés sédentaires. Formation de formateurs, continuum de formation, vérification de l’aptitude à la conduite et vérification des compétences, écoconduite… Miser sur la formation permet également de se différencier de la concurrence et d’attirer de nouveaux talents ». 

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Autre points importants, le téléphone et l’alcool : « des sujets parfois délicats à aborder. Certaines entreprises ont choisi d’édicter des règles plus strictes que ne l’impose de code de la route. Quel protocole mettre en place ? L’interdiction totale est-elle la solution ? Comment est-ce accueilli par les collaborateurs et géré par le management ? » Des réponses intéressantes ont été apportées.

Enfin, des entreprises ont témoigné sur leurs initiatives réussies pour optimiser les déplacements avec un plan de mobilité, ou encore pour limiter les trajets en développant le télétravail et les visioconférences,

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