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La conduite des seniors en question

Un projet de loi visant à rendre obligatoire une visite médicale de contrôle, à partir de 70 ans, a relancé le débat…

 

C’est une vraie question et elle concerne également la famille et l’entourage des seniors. Au-delà de la réglementation et des contrôles médicaux, ce sont les proches qui peuvent le mieux se rendre compte d’incompatibilités avec la conduite, et convaincre d’abandonner le volant.

 


Certains sont favorables à cette mesure, en considérant que ce serait une extension logique de ce qui est imposé aux conducteurs de poids lourds ou de transports en commun. Ils ajoutent que cette visite médicale obligatoire existe déjà dans plusieurs pays européens, comme en Italie ou au Portugal.

Inversement, d’autres soulignent le risque de stigmatiser les seniors sur un sujet très sensible, puisque pouvoir conduire sa voiture permet de garder une part de liberté et d’autonomie. Ils insistent sur le fait que, plus qu’une question d’âge, il s’agit d’un problème de pathologie qui peut rendre la conduite dangereuse, pour soi et pour les autres. Ils préconisent un contrôle médical systématique en cas de maladies bien identifiées.

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Les effets de l’âge sur la conduite…

Avec l’âge, des altérations physiologiques apparaissent inéluctablement. Ces changements, qui portent essentiellement sur la vision, l’ouïe et la motricité, modifient progressivement l’aptitude à la conduite : diminution de l’acuité visuelle (baisse de la vision de près et de la vision de loin ; temps d’accommodation plus long) ; altération de la perception de la luminosité, des contrastes et des couleurs ; rétrécissement du champ visuel ; diminution de la résistance à l’éblouissement ; affaiblissement de la qualité de l’audition ; diminution des réflexes (temps de réaction plus long).

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Adapter son comportement…

Avec un minimum d’organisation et une bonne hygiène de vie, il est possible de pallier les déficiences et d’adapter son comportement à ses facultés de conduite.

Les conseils de la Sécurité routière : veillez à votre état de santé ; ayez une pleine conscience de vos capacités (consultez régulièrement votre médecin généraliste, mais aussi, si nécessaire, un ophtalmologiste) ; faites tester votre vue, votre ouïe et vos réflexes ; sachez remettre en question votre capacité de conduite (les incidents à répétition peuvent être le signe annonciateur d’un accident plus grave) ; et n’hésitez pas à prendre l’avis de votre entourage.

Il convient également de prendre garde aux médicaments incompatibles avec la conduite ; d’éviter les sucreries, les aliments riches en graisse et la consommation d’alcool ; de limiter les longs parcours et la conduite aux heures de pointe ; de planifier vos trajets à l’avance.

La fatigue et le manque de sommeil sont un risque réel. En cas de somnolence, faites une pause d’au moins quinze minutes dès les premiers signes. Quant aux soucis et au stress, ils gênent la concentration sur la route. S’il le faut, préférez le train à la voiture.

Photo de Une : site Allianz Prévention

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