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De la Sécurité publique à la sécurité routière

Le vendredi 1er juin, la Direction Départementale de la Sécurité Publique des Pyrénées-Atlantiques a organisé sa première journée de prévention du risque routier. Exemplaire…

 

Tout au long de la journée, l’ensemble des agents ont eu l’occasion de participer à cette initiative qui s’inscrivait dans le cadre des Journées de la sécurité routière au travail.

 


« L’objectif de cette journée était de permettre aux agents, tous corps et tous grades confondus, de tester leurs connaissances en matière de sécurité routière et d’être sensibilisé à la maîtrise des risques ainsi qu’aux conséquences humaines, matérielles et financières des accidents de la route avec un véhicule de service » souligne Catherine Heendrickxen, brigadier chef, chargée de la prévention sécurité routière.

« Depuis 2015, les accidents de la circulation impliquant un fonctionnaire de police en service sont en nette diminution à la DDSP 64, et ce dans les 4 circonscriptions de Sécurité Publique. Par ailleurs, si l’on considère l’ensemble des accidents (service et trajet domicile/travail), on constate que les accidents de trajets sont un peu plus nombreux. Force est de constater que ces accidents de trajet touchent majoritairement des conducteurs de deux-roues motorisés qui sont victimes de chocs importants entraînant de longs arrêts de travail » précise Laurence Kersauze, attachée principale, chef du service de gestion opérationnelle.

 


Au vu de ces éléments statistiques, la lutte contre l’insécurité routière est une des priorités de la DDSP 64. Elle s’est fixée 3 objectifs principaux : réduire encore le nombre d’accidents de service et de trajet domicile/travail, afin de préserver la santé des fonctionnaires ; diminuer le nombre de jours d’arrêts de travail ; maintenir en état le parc automobile car, pour les policiers, le véhicule est un outil de travail qui doit être immobilisé le moins souvent possible pour préserver la capacité opérationnelle des unités.

 


Des risques bien identifiés…

« Rappelons que les équipages de police, à bord de véhicules sérigraphiés ou non, sont exposés aux risques auxquels tout automobiliste, qui emprunte le réseau routier, est lui-même exposé mais que ce risque augmente en raison de la nature de la mission et/ou du mode de conduite adopté. Le port de la chasuble lors d’une intervention sur la chaussée ou encore la prudence à bord d’un véhicule rendu parfaitement visible des autres usagers de la route lors de la conduite au « gyro deux tons » ont également été évoqués » insiste Catherine Heendrickxen.

Les diverses animations, organisées le vendredi 1er juin dernier, ont permis de mettre l’accent sur la volonté d’adopter une conduite responsable des véhicules de l’État , avec : des simulateurs de conduite, auto et deux-roues motorisé, pour travailler sur la vitesse -qu’il faut adapter en fonction des circonstances-, sur la maîtrise de la trajectoire, le temps de réaction ou encore le freinage ; un parcours à réaliser avec des lunettes simulant l’alcoolémie, la fatigue ou la prise de stupéfiants pour prendre conscience des effets sur le comportement ; des quiz sur le risque routier, la vitesse et l’utilisation du téléphone au volant etc.

 


Ils ont participé, et ils témoignent…

Une cinquantaine de membres du personnel ont ainsi bénéficié des connaissances et des conseils des chargés de prévention de la DDSP 64 auxquels étaient associés, pour l’occasion, des IDSR (Intervenants Départementaux de Sécurité Routière) bénévoles de la Préfecture. Leurs témoignages montrent qu’ils ont apprécié cette première journée organisée à l’Hôtel de Police de Pau.

Daniel, brigadier-chef, s’est essayé au simulateur deux-roues motorisé : « Je pensais jouer à un jeu vidéo, mais finalement, grâce à cet appareil, je me suis rendu compte qu’il n’est pas évident d’éviter les dangers de la route ».

De son côté, Sandrine, secrétaire administrative, appréhendait le testochoc. Mais, pour elle, l’évidence est là : « Comment des gens peuvent encore conduire ou être passager d’un véhicule sans avoir le réflexe de s’attacher ? Même à une vitesse aussi faible, mieux vaut être retenu par la ceinture que par le pare-brise ! ».

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Frédéric, gardien de la paix, a voulu se mettre dans la peau des conducteurs éméchés qu’il lui arrive de contrôler en fin de nuit : « Wow ! Je ne sais même pas comment ils font pour trouver le trou de la serrure de leur voiture… ».

Même satisfaction pour Julie, adjoint administratif, et Sébastien, technicien : « Les personnels actifs suivent régulièrement des formations obligatoires, comme les techniques d’intervention ou les entraînements au tir. Une journée comme celle-ci devrait avoir lieu plus souvent. Le risque routier nous concerne tous, dans la vie professionnelle comme dans la vie privée ».

Enfin, Arnaud, brigadier, est passé par tous les ateliers : « C’est très bien de faire ce type de journée car nous, policiers, nous formons et nous informons les usagers sur les dangers de la route. Mais, après tout, nous sommes aussi des usagers de la route et les matériels mis à notre disposition aujourd’hui sont très instructifs et révélateurs ».

 


A lire également, l’interview du commandant Jean-Bernard Indaburu, chef d’Etat-major de la Direction départementale de la sécurité publique des Pyrénées-Atlantiques, et Catherine Heendrickxen, brigadier chef, chargée de la prévention sécurité routière. – Cliquez ici.

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