Ainsi, le nombre d’occupants de plus d’1,5 million de véhicules, circulant en semaine entre 8h et 10h à proximité de onze agglomérations françaises, a été analysé par un algorithme d’intelligence artificielle développé par Cyclope.ai afin d’évaluer le taux d’autosolisme effectif sur autoroute.
« En France, 9 déplacements sur 10 se font par la route et 95% des émissions des gaz à effet de serre des transports terrestres provient de la mobilité routière. La lutte contre l’autosolisme et le développement des mobilités partagées sont donc des éléments clés pour atteindre la décarbonation ! » rappelle Vinci Autoroute.
D’où cette étude portant sur plus de 1,5 million de véhicules circulant à proximité de 11 agglomérations françaises situées en Île-de-France, en Nouvelle-Aquitaine, autour de Tours, dans le Pays Basque ainsi qu’autour de Montpellier.
Les résultats sont sans appel ! En moyenne plus de 8 conducteurs sur 10 sont seuls au volant, avec un pic moyen d’autosolisme de 89% enregistré à 8h. Les observations montrent, en outre, que le nombre de voitures transportant plus de 2 personnes augmente au fil de la matinée alors que le trafic total baisse. Autrement dit, c’est au moment où il est le plus pénalisant, à savoir aux heures de pointe, que l’autosolisme est le plus pratiqué !
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Par ailleurs, ce baromètre met en lumière des variations importantes selon les régions. Les taux les plus élevés d’autosolistes sont constatés sur les autoroutes A11 au nord de Nantes (93,1%), l’A10 à Tours (87,1%) et l’A64 à Toulouse (86,5%).
A l’inverse, c’est sur l’A83, au sud de Nantes, et sur l’A8, au niveau des agglomérations de Nice et d’Aix-en Provence, que l’on observe les taux de mobilités partagées les plus importants : jusqu’à un trajet sur 4 en moyenne.
Stimuler le développement des mobilités partagées, à commencer par le covoiturage, aux heures de pointe, a par conséquent un impact direct sur la fluidification du trafic. 97% des utilisateurs de parkings de covoiturage situés près du réseau Vinci Autoroutes se disent satisfaits par ce type d’infrastructures gratuites. 37% reconnaissent même avoir adopté cette pratique grâce à la possibilité qui leur est offerte de se garer facilement et gratuitement pour covoiturer.
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Aux yeux des covoitureurs, la mobilité a une triple vertu : un impact positif sur l’environnement, une dimension conviviale et pratique, ainsi qu’une source d’économies.
Fort de ces premiers résultats, Vinci Autoroutes entend reconduire régulièrement cette évaluation afin de mesurer l’évolution du taux d’autosolisme et ainsi identifier les solutions à déployer pour lutter contre ce phénomène. La prochaine édition du baromètre sera diffusée en juin 2022.
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